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 Le rôle des Druides

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Veigsidhe Karvgwenn

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Veigsidhe Karvgwenn
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Masculin Capricorne Messages : 163
Date d'inscription : 16/08/2016
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MessageSujet: Le rôle des Druides   Le rôle des Druides Icon_minitimeMar 28 Fév - 21:39

Le rôle des Druides:

Ou plutôt les rôles des druides. Historiquement les druides étaient les gens de savoir
et de sagesse du peuple celte. Ils ont donc eu un très grand rôle à jouer dans la
société, bien entendu chaque druide avait sa/ses « spécialités ». Les principaux rôles
que l’on retrouve sont les suivants :

1= Prêtre : C’est au druide qu’il revenait de diriger les célébrations et rituels.

2=Conseiller : Ils étaient autant les conseillers du peuple que des rois. Un vieux dicton gallois dit : « Nul ne parle avant le roi, mais le roi ne parle pas avant son druide. »

3=Devin : Les techniques de divination druidique sont particulières. Le druide cherche avant tout à éclaircir sa compréhension du présent à travers différentes formes de divination. Pour ce qui est de l’avenir il peut tenter de le prédire en le dédisant de sa connaissance du présent et du passé.

4= Juges : C’est aussi eux qui étaient les juges de l’époque autant pour les affaires privées que publique. La justice des druides était une justice restaurative plutôt que punitive.

5= Guérisseur : les méthodes de soin druidique ont toutes une tendance holistique. Que ce soit par des pratiques chamaniques, une grande connaissance des plantes et de leurs effets, de la circulation des énergies dans le corps et en dehors.

6= Historien : garder une connaissance du passé était très important aux yeux des celtes. Cette tâche aussi revenait aux druides.

7= Conteurs : La culture celte était une culture orale l’art de conter et de créer des histoires était très important autant pour la distraction (c’était le cinéma del’époque), que pour la transmission du savoir (c’est principalement grâce au contes celtes que nous n’avons pas tout perdu de leur sagesse)
Dans notre vie de tous les jours nous sommes tous amenés à exercer d’une façon ou d’une autre ces fonctions ou certaines d’entre elles. Elles restent donc tout aussi importantes.


Vivre dans notre monde:
Une spiritualité doit pouvoir nous apporter conseil, réconfort et inspiration dans les événements difficiles et parfois tragiques qui ponctuent nos vies. Le druidisme à travers une certaine compréhension du monde nous y aide. A travers la révérence et l’amour que les druides ont pour la nature, le druidisme nous pousse vers un comportement aimant et responsable envers la nature et notre environnement. Le druidisme est une philosophie « pratique » qui a les pieds bien ancrés dans notre monde comme le chêne qui le symbolise. Le mot même de druide vient des racines indo-européennes « Dru » et « Wid » chêne et sage. Beaucoup de druides partagent l’idée que nous sommes « connectés » à tout ce qui existe dans l’univers, qu’avec tout ce qui existe nous formons un tout et que nous ne sommes pas des êtres isolés qui doivent se battre pour exister dans un monde hostile. Bien au contraire, nous sommes vus comme faisant partie de la grande toile de la Vie et de toute la création. C’est une vue essentiellement panthéiste qui présente tout l’univers comme sacré et interconnecté. Le druidisme nous invite à explorer cette croyance dans nos corps et dans nos cœurs et pas seulement de façon intellectuelle. Afin de nous sentir chez nous et à notre place partout, de se sentir simplement bien là, dans la grande famille de tout ce qui existe.

Bon de notre côté en tant que Druide Solitaire ou en Grove (clairière) on ce doit de pratiquer au plus proche de la nature et si possible des anciennes pratiques (le Geis, la fenêtre de Fironn ou le calendrier de coliny ...). Mais le plus important c'est quand même d'avoir conscience que le Druidisme que nous pratiquons n'a rien a voir avec celui que pouvait pratiquer les Anciens Druides, On pratique le plus proche possible, mais en aucun cas cette pratique est identique, comment pourrait elle l'être 100% ? C'est pour ça que de la tolérance est de misse avec le Druidisme, chaque personne le pratique comme elle le souhaite et comme elle peut. De mon côté je dirais que le plus important c'est de faire des rituels qui marchent.
Et de reconstruire la tradition de Nos ancêtres, comme je m'emploi a le faire avec le Druidisme des îles du Nord de l'Ecosse, je recrée les pratiques des Norse-Gael (Celtes et Vikings) comme certains le font également avec les Tradition des Gaulois. On ce doit quand même de ne pas tombé dans la rigidités des pratiques et le manque d'ouverture, c'est pourquoi une éthique et une recherche des valeurs Druidiques dans les textes et les mythes est important. Je trouve.

par suite d’un manque d’informations précises, s’est faite dans la confusion la plus totale, pour en arriver, aux alentours de l’an 2000, à un mélange ahurissant de données hétéroclites non vérifiées, sinon selon des méthodes scientifiques du moins selon des critères solidement établis et une connaissance approfondie des plus anciens textes légués par les siècles passés. Et que faire quand les textes supposés ont été perdus ou quand ils
n’ont jamais existé ? Se référer à une « Tradition » ? Certainement, mais laquelle ? C’est ainsi que fleurissent actuellement d’innombrables « sociétés de
pensée », pour ne pas dire « religions », dont les fondements, à l’analyse, ne reposent sur rien, sinon sur l’imagination de ceux qui prétendent en détenir les arcanes les plus confidentiels. C’est le cas du druidisme, cette religion des anciens Celtes (Gaulois ou autres), disparue depuis le IVe ou le Ve siècle de notre ère, mais reconstituée arbitrairement – et seulement de façon conjecturale – par quelques intellectuels « illuminés » à partir du XVIIIe siècle, en Grande-Bretagne. Ce « néodruidisme», puisqu’il faut l’appeler par son nom réel, n’a absolument rien de commun avec la religion vécue aux temps de l’indépendance celtique, au début de notre ère, et pour cause : cette religion interdisait l’usage de l’écriture et l’on ne possède aucun document
autochtone authentique pour avoir le droit de la définir, tant par ses structures que par ses doctrines. Quelle que soit la bonne foi des « néo-druides »
contemporains, quelle que soit la valeur de leurs contemporains, quelle que soit la valeur de leurs recherches, il faut bien admettre que le druidisme, tel
qu’il a été vécu pendant des siècles par une grande majorité de la population européenne, est perdu à tout jamais et que toute tentative pour le faire renaître n’est qu’un jeu de l’esprit.
Cette incertitude concernant les anciens Druides est due à un manque évident d’informations historiques sur les rituels qui devaient être en usage en ces
lointaines époques. Mais, si l’on en croit les témoignages de l’Antiquité grecque et latine, les Druides, qui enseignaient l’immortalité de l’âme et la
renaissance dans une autre vie, étaient considérés comme des « philosophes », experts en sciences de l’univers, et des « mages » (magi), à la fois devins et opérateurs de pratiques magiques. Dans ces conditions, pour combler les vides d’une information incomplète, la tentation est forte de faire entrer en jeu la« sorcellerie », toujours plus ou moins vivante dans les traditions populaires, cette sorte de prolongement quelque de la magie primitive de ce temps lointain des origines, lorsque l’humain savait encore régir les mécanismes les plus mystérieux d’un monde en perpétuelle évolution.
Dans l’opinion courante, du moins en Europe occidentale, Les Druides solitaires on toujours été plus ou moins appeler "Sorcier" de façon quelque peut péjorative par les chrétiens... Les Sorciers de village ont la réputation d’être les héritiers à la fois des druides celtes et des « hommes médecine », c’est-à-dire des chamanes, qui, au début du XXIe siècle, sont toujours en activité dans le nord et le centre de l’Asie (malgré la soviétisation et les influences chrétiennes ou musulmanes), dans le nord de l’Europe (chez les Lapons) et, bien entendu, dans le Nouveau Monde, chez les Esquimaux et les derniers « Peaux-Rouges », rescapés du génocide déclenché par de bons chrétiens européens contre des Amérindiens qui ne demandaient rien d’autre que de continuer à vivre selon leurs traditions dans les vastes espaces qu’occupaient leurs ancêtres.
C’est dire que, malgré les apparentes ruptures et les révolutions idéologiques qui se sont succédé au cours des siècles, les antiques croyances et les cultes
afférents ont la vie dure. « Une bonne partie du christianisme lui-même s’éclaire par l’étude des cultes qui l’ont précédé. Toute religion actuelle est en effet le dernier aboutissement d’une longue série de croyances et de rites, transmis de génération en génération depuis l’âge préhistorique, transformés, altérés, adaptés, mais survivant aux révolutions religieuses même les plus violentes. Le paysan du XVIIIe, sinon du XXe siècle, et le chasseur de l’âge de la pierre, qui vivait un ou deux millénaires avant l’ère Chrétienne, ont plus d’idées communes qu’on ne le pense généralement. En effet, lorsque l’Église conquit, du IIe au Xe siècle, les païens qui habitaient la Gaule, Gallo-Romains ou Barbares, elle se garda bien de heurter de front, avant d’être toute-puissante, les croyances de l’époque ; presque toujours, elle se contenta de les assimiler tant bien que mal à sa propre doctrine. Pour s’imposer aux païens, le christianisme se teinta de paganisme, il devint païen, peut-on dire ; et doit-on s’en étonner ? L’Église primitive ne fut-elle pas composée d’une réunion de païens ? Or, les nouveaux convertis ne dépouillèrent pas, du jour au lendemain ni leur hérédité, ni leur culture intellectuelle et morale ; ils apportèrent donc au christianisme leurs façons de penser, et consciemment ou inconsciemment, une partie de leurs préjugés, de leurs anciennes
croyances, de leurs rites traditionnels
C’est donc dans cette direction qu’il faut hardiment s’engager : explorer les traditions occidentales, tant populaires et orales que littéraires (dans la mesure où ces sources littéraires peuvent être considérées comme fiables), en ne négligeant aucun élément d’information. Mais c’est un exercice périlleux, car une telle démarche risque de déboucher sur un confusionnisme à travers lequel il serait impossible de tracer les grandes lignes d’une tradition authentique. Il est donc nécessaire de trier les informations venues de toutes parts et de les analyser de façon à en tirer le maximum de profits. Et ce n’est pas facile. Si le christianisme, d’origine sémitique mais diffusé à travers la philosophie grecque (en fait hellénistique) et le rationalisme romain, a récupéré des éléments antérieurs, il doit en être de même pour ce qu’on appelle le « druidisme », terme scientifique assez récent qui désigne une religion institutionnelle incontestablement de structure indoeuropéenne. Ce « druidisme », religion des Celtes européenne. Ce « druidisme », religion des Celtes historiquement prouvée en Occident à partir des environs de l’an 500 avant notre ère, a dû lui aussi absorber et intégrer des éléments appartenant à des croyances et des rituels provenant de la Préhistoire, notamment de l’époque mégalithique, de l’Âge du Bronze, et des périodes qu’on dit maintenant être « proto-celtiques »
C'est quand même un sujet fort vaste quand on y réfléchit deux minutes?!!! Bon le principale reste encore de pratiquer avec notre instinct, notre ressentie émotionnel. Et de pratiquer notre Druidisme avec respect pour les ancêtres et aussi pour les autres Druides, même si ceux ci souvent sont peut ou pas du tout amicaux envers les Druides Solitaires. (c'est leurs peurs et leurs incertitudes qui parlent). On doit appliquer les trois objectifs du Druidisme dans notre pratique et nos échanges avec eux: "La Sagesse, la Créativité, et l'Amour." Smile

Les trois objectifs du druidisme:
Les druides cherchent à cultiver la sagesse, la créativité et l’amour et qu’il est nécessaire de se réincarner plusieurs fois et sous différentes formes pour pleinement intégrer ces trois valeurs en nous.

La sagesse:
La vision de la sagesse des druides et la façon de s’en approcher, nous a été transmise à travers les siècles directement des druides antiques sous la forme de contes et principalement celui de l’histoire de Taliesin. Cette histoire contient à travers les événements qu’elle décrit et dans son symbolisme la façon d’atteindre la sagesse et est pour cette raison un des piliers du druidisme moderne.

La créativité:
La créativité est aussi une des bases du druidisme. Les arts, le beau, le bon sont des éléments d’une importance capitale dans nos vies. Les arts sont vus comme le langage du sacré, du divin. Ainsi la poésie est l’expression sacrée de la parole, la danse l’expression sacrée du mouvement. Les « arts pratiques », ceux des artisans sont aussi vu comme sacrés. Et dans cet état d’esprit j’aime beaucoup ces paroles de Ross Nichols concernant les rituels : « Les rituels sont de la poésie dans le monde des actes. » Contrairement aux spiritualités qui définissent notre vie comme un état temporaire et qu’il vaut mieux se consacrer à l’après vie, le druidisme propose l’idée qu’il faut vivre pleinement notre/nos vie(s) sur terre et cela en exprimant et partageant notre créativité autant que possible.

L’amour:
Le druidisme nous encourage à explorer l’amour sous toutes ses formes. Allant de l’amour des autres humains, à l’amour au sein du couple ou encore de l’amour maternel/paternel à l’amour de la nature, l’amour de la vérité, de l’histoire, des contes, de la terre, des nôtres, de nos ancêtres, etc. L’amour de la paix est aussi très important, historiquement les druides étaient, et sont toujours, des porteurs de paix. Ils étaient les juges et conseillers et il est arrivé que des druides mettent fin à des guerres. L’amour est le troisième pilier sur lequel s’appuie le druidisme.

Au final le Druidisme est une philosophie de vie, profondément humaine. Le Druidisme est basé non pas sur un enseignement académique mais sur
l’expérimentation. De par ce fait il nous permet non seulement de comprendre mais d’expérimenter et de ressentir le monde qui nous entoure et à travers ça de l’intégrer, le vivre et non seulement d’en avoir une compréhension intellectuelle.

Sources sur lesquelles j'ai baser ma réflection : Jean Markale: "Druides et Chamanes" et Dominique Climenti: "Le Druidisme"
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http://www.wiccantogether.com/
 
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